Les politiques de réduction des risques depuis l’appel de Vienne

Quelques experts scientifiques, cosignataires de l’appel de Vienne en juillet 2010, se sont retrouvés pour évoquer les éventuels changements des politiques afin de promouvoir l’accès aux traitements. Selon Michel Kazatchkine, envoyé spécial des Nations unies pour le VIH/sida en Europe orientale et en Asie centrale, quelques progrès sont à noter, ils restent très insuffisants et justifient une mobilisation de tous les acteurs pour peser sur les choix politiques.

Michel Kazatchkine : «J’ai ressenti à Vienne un élan, une ferveur et une énergie que je n’avais pas vus depuis dix ans»

Michel Kazatchkine, qui dirige le Fonds mondial, a multiplié les interventions pour dire son inquiétude, à l’approche de la conférence de reconstitution, chiffrant la somme nécessaire pour les 3 ans à venir entre 13 et 20 milliards de dollars. Or, réunis le 5 octobre à New York, les donateurs ont finalement pris un engagement financier à hauteur de 11,7 milliards de dollars en faveur du Fonds pour la période allant de 2011 à 2013.