VIH: La Cour de cassation reconnaît l’efficacité du traitement comme prévention

Une personne séropositive traitée ne peut pas transmettre le VIH. Les médecins et les associations le savent, la justice en tient désormais compte: Aucune poursuite n’a été requise contre un homme à la charge virale indétectable qui n’avait pas informé sa partenaire qu’il vivait avec le virus.

Pour le TGI de Paris, la non divulgation du statut sérologique est un délit

C’est une première en France. Dans une affaire concernant une violation de la vie privée —M. X. reprochait à deux personnes d’avoir dévoilé au public sa prétendue séropositivité—, le Tribunal de grande instance de Paris a rendu un jugement surprenant : Le 15 novembre 2011, le TGI de Paris a estimé que «si la santé de tout un chacun est un élément de sa vie privée, il ne peut, dans certaines circonstances notamment quand un risque vital peut être encouru par des tiers, et le tribunal rappelle que le fait de taire sa séropositivité avant d’avoir des relations sexuelles est un délit, être reproché à des tiers de mettre en garde […] des personnes susceptibles d’être touchées par ce virus».

La découverte du virus du sida

A partir d’un texte de Raymond Dedonder, directeur général de l’Institut Pasteur de janvier 1982 à décembre 1987, décédé en 2004, Maxime Schwartz, biologiste moléculaire, son successeur, et Jean Castex, directeur administratif et financier auprès des deux hommes, retracent, dans un livre publié aux éditions Odile Jacob, l’histoire de la découverte du virus responsable du sida et de la controverse franco-américaine à ce sujet.