Le système français de la prohibition
La loi de 1970, aux intentions pédagogiques pour l’usager, est devenue l’outil d’une politique répressive inefficace. Revue des arguments en faveur d’un changement de loi.
La loi de 1970, aux intentions pédagogiques pour l’usager, est devenue l’outil d’une politique répressive inefficace. Revue des arguments en faveur d’un changement de loi.
Cette dernière journée de la XXIVème CROI, sise dans la ville Émeraude de l’Etat de Washington, qui a vu naître Bill Gates, Jimmy Hendrix, Kurt Cobain (Nirvana) et la légalisation du cannabis, a commencé par une bien curieuse information. Une nouvelle distillée avec effroi par les chaines américaines : la mesure qui empêchait les personnes atteintes d’une pathologie mentale d’acquérir une arme à feu, qui faisait partie d’une série de décrets promulgués par Barack Obama en janvier 2016 a été abrogée il y quelques jours par le Sénat à majorité républicaine. Fort heureusement, on part demain.
Difficile de savoir à quoi s’attendre avec le nouveau président des Etats-Unis. S’il décide et réussit à tenir ses promesses de campagnes dans les mois qui viennent, les conséquences pourraient être dramatiques, en terme de santé publique et de droits des minorités LGBT.
Après les buts à atteindre la veille, la sesssion plénière du 21 juillet à Aids 2016 s’est penchée sur certains des obstacles qui restent à surmonter dans la risposte au VIH.
La cocaïne a connu en France une diffusion croissante au cours des années 1990. En effet, parmi les 18-44 ans, le pourcentage des personnes ayant déclaré l’avoir expérimentée est passé de 1,7% en 2000 à 3,8% en 2010 (0,9% en ont consommée au cours de l’année). Aujourd’hui en France, 44% des usagers de drogues qui fréquentent les structures de réduction des risques et des dommages tels que les Centres d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour usagers de drogues (CAARUD) déclarent avoir consommé de la cocaïne (chlorhydrate ou base) au cours du dernier mois parmi lesquels près de la moitié en consomment plus d’une fois par semaine.