Migrantes d’Afrique subsaharienne et VIH : le risque d’infection en France associé aux violences sexuelles

Selon l’étude ANRS PARCOURS, un tiers des femmes originaires d’Afrique subsaharienne suivies pour le VIH en France ont été infectées après leur arrivée. Le risque de contracter le VIH est plus élevé lorsque les femmes déclarent avoir subi au moins un rapport sexuel forcé après leur arrivée en France. Julie Pannetier (Institut de recherche pour le développement, UMR CEPED, IRD-Université Paris Descartes, Paris) présente ces données lors de la 21ème Conférence internationale sur le SIDA (AIDS 2016), qui se déroule du 18 au 22 juillet 2016, à Durban (Afrique du Sud).

Le risque cardiovasculaire

Selon la mise à jour 2015 du rapport des experts sur la prise en charge des Personnes vivant avec le VIH (PVVIH), les principales associations d’antirétroviraux recommandées en 2015 ne contribuent pas, ou de façon très limitée, au risque cardiovasculaire.

Massacre homophobe d’Orlando : Vih.org apporte son soutien aux victimes et à leurs proches

Les rédactions de Vih.org, de Swaps et les membres de l’association PISTES, tiennent à témoigner de leur immense tristesse et de leur colère face au meutre de 49 personnes dans le club LGBT Pulse d’Orlando (Floride, États-Unis), fréquenté majoritairement par des membres des communautés homos noire et latino-américaine. Une cinquantaine de personne ont également été blessées, dans ce qui est l’une des plus tragiques tueries de l’histoire américaine récente.

Plateformes ouvertes et charges virales : le programme OPPera

La Pr. Christine Rouzioux (laboratoire de virologie, Hôpital Necker, Université Paris Descartes, Paris) est la responsable scientifique du programme OPPera, qui vise à la généralisation de l’intégration de la mesure de la charge virale dans la prise en charge des patients du Sud. Elle a fait le point sur ce projet lors de la 8ème Conférence de l’AFRAVIH.

Désir et intention de procréation chez des femmes vivant avec le VIH à Abidjan

Lors de la session animée par Safiatou Thiam (CNLS, Dakar, Sénégal) et Veronica Noseda (Planning familial, Paris, France), consacrée aux femmes face au VIH, au Nord comme au Sud, Patricia Dumazert (INSERM, Centre INSERM U897) a présenté une étude sur les facteurs associés au désir et à l’intention de procréation, aux besoins non satisfaits en planification familiale et au grossesses non planifiées. 

Interview : comment OPP-ERA fait bouger les lignes

Selon le Pr Christine Rouzioux, les données du programme OPP-ERA peuvent changer la donne dans les pays du Sud. L’intégration de la mesure de la charge virale dans la prise en charge des patients doit maintenant se généraliser. Ces données sont présentées lors de la 8ème Conférence de l’AFRAVIH qui se déroule à Bruxelles du 20 au 23 avril.
Le Pr Christine Rouzioux (laboratoire de virologie, Hôpital Necker, Université Paris Descartes, Paris) est la responsable scientifique du programme OPP-ERA.

Incidence des accidents vasculaires cérébraux majorée chez les femmes et les afro-américains

Alors que les taux d’AVC sont plus élevés dans chez les patients infectés par le VIH par rapport aux personnes non infectées appariés selon l’âge, de nombreuses questions persistent quant à la nature de la maladie cérébrovasculaire du patient VIH. Les auteurs se sont basés sur les essais randomisés ACTG (n=7, cohorte ALLRT) pour évaluer l’incidence des AVC et des facteurs de risque associés chez les individus VIH.

Une dose d’acide zolédronique pour prévenir la perte osseuse?

Le VIH augmente la perte osseuse, et près de 2/3 des patients VIH sont ostéopéniques et 15% ostéoporotiques, responsable d’une prévalence de fracture 2-9 fois supérieure dans la population VIH âgée. Les ARV aggravent cette perte avec une perte supplémentaire de 2-6% de la densité minérale osseuse (DMO), surtout dans les 48 premières semaines. Ces éléments sont intéressants pour l’utilisation en prophylaxie d’inhibiteurs de la résorption osseuse à longue durée d’action tels que l’acide zolédronique (AZ).

Complications : Risque de fracture et d’ostéonécrose sous ARV dans la cohorte Eurosida

Il est bien établi que les antirétroviraux (ARV) affectent certains marqueurs du remodelage osseux, mais les risques de fractures et d’ostéonécrose fémorale sont moins connus. Les auteurs ont émis l’hypothèse que l’exposition aux ARV (incluant le ténofovir (TDF)) augmenterait le risque.

De la présence virale chez les patients traités indétectables ?

En 2015, plus de 85 % des patients traités par les antirétroviraux présentent une charge virale plasmatique indétectable inférieure à 50 copies/mL. Cependant, le phénomène de virémie résiduelle, ou réplication à bas bruit, a été largement décrit depuis plusieurs années chez la grande majorité des patients avec une charge virale plasmatique indétectable.

Le diabète est associé aux troubles neuro-cognitifs chez les personnes vivant avec le VIH

Le diabète joue-t-il un rôle dans le déclin des fonctions cognitives chez les personnes vivant avec le VIH ? Les chercheurs de l’Unité 897 « Centre de recherche Inserm épidémiologie et bio statistique » (Inserm/Université de Bordeaux) et du CIC-1401 en collaboration avec le CHU de Bordeaux montrent pour la première fois qu’une relation existe entre le diabète et les troubles neuro-cognitifs chez les personnes vivant avec le VIH et ce quel que soit l’âge. Ces troubles touchent principalement les fonctions faisant appel à la mémoire et à la réactivité et apparaissent dès le stade pré-diabétique (hyperglycémie). Ces travaux financés par l’ANRS (France REcherche Nord&sud Sida-hiv Hépatites) et réalisés au sein de la cohorte ANRS Aquitaine sont publiés dans la revue Neurology.