Pendant l’épidémie de coronavirus, la Société française de lutte contre le sida (SFLS) publie une lettre d’information concernant les personnes vivant avec le VIH et le Covid-19. En l’état actuel des connaissances, rien n’indique que les séropositifs soient plus exposés que la population générale.
Il fut l’un des premiers médecins à se mobiliser en France contre le sida, à l’heure des premiers cas, au tout début des années 80. Il fut un partisan précoce des multithérapies d’antirétroviraux mais aussi, dès 2003, de l’allègement thérapeutique pour les personnes vivant avec le VIH.
Comme chaque année, le Sidaction nous donne l’occasion de redécouvrir des angles d’attaque dans la lutte contre le VIH/sida, ou au moins des combats, dans l’espace public, qui ont été plus ou moins abandonnés. Ainsi, les discriminations associées au VIH dans le milieu professionnel, et en particulier dans les forces armées, sont encore bien trop courantes, malgré les progrès de la science.
L’un des scoop, un vrai, de cette CROI 2019 n’est pas tant le concept-spectacle du patient « cure », mais bien le fait qu’une session orale entière (TD-08), et une autre de posters (# 669-679) soient consacrées à un phénomène qu’on a observé ça et là, dans nos consultations, mais dont personne, ni dans les agences de veille sanitaire, ni dans les laboratoires pharmaceutiques, n’a parlé jusqu’à présent: la prise de poids morbide sous ARV.
Mercredi 25 juillet, c’est un enjeu crucial pour la vie des personnes qui a été discuté à la conférence d’Amsterdam. Dans le monde, les lois criminalisant la transmission voire la simple exposition au VIH restent légion. La communauté scientifique réunie à Amsterdam a voulu réaffirmer la primauté des faits et des preuves scientifique, et combattre l’ignorance et la stigmatisation sur lesquelles ces législations sont fondées. Kerry Thomas, détenu américain condamné à 30 ans de prison pour non-dévoilement de sa séropositivité, a pu témoigner auprès des journalistes. Il est le symbole des milliers de personnes criminalisées à travers le monde.
Le Dr Cédric Arvieux est à la CROI 2018 et nous reproduisons ici, avec son aimable autorisation, ses chroniques publiées in extenso sur le site du COREVIH Bretagne.
Le Dr Cédric Arvieux est à la CROI 2018 et nous reproduisons ici, avec son aimable autorisation, ses chroniques publiées in extenso sur le site du COREVIH Bretagne.
Le Dr Cédric Arvieux est à la CROI 2018 et nous reproduisons ici, avec son aimable autorisation, ses chroniques publiées in extenso sur le site du COREVIH Bretagne.
L’Institut Pasteur de Lille, à travers le docteur Jean-Michel Lecerf, chef du Service de Nutrition, organise un colloque à Paris sur le thème du VIH et de la nutrition, à destination des professionnels. Ce colloque a lieu le 15 février 2018 à la Maison de la Mutualité. L’événement est totalement gratuit mais sur inscription.
Session plénière, communication de Madiarra Offia-Coulibaly, Alliance internationale contre le Sida — On manque cruellement d’outil de mesure de l’ampleur de la stigmatisation, mais des enquêtes existent et sont régulièrement mises à jour (NDR : télécharger le guide d’utilisation de l’index de stigmatisation des personnes vivant avec le VIH, en français). Si l’on prend deux indicateurs simples comme commérage ou la honte, plus de 60% des patients peuvent s’en plaindre dans certains pays.
Dans leur documentaire, la docteure Marina Karmochkine, praticienne hospitalière en immunologie à l’hôpital européen Georges Pompidou, et le réalisateur Marc Sieger ont donné la parole à sept patients et patientes : 4 hommes et 3 femmes âgés de 20 à 75 ans qui, avec leurs mots, racontent toutes les problématiques de cette maladie.
Le suivi prolongé de l’essai ANRS TEMPRANO confirme que la chimioprophylaxie antituberculeuse chez les personnes infectées par le VIH est plus que jamais d’actualité dans les pays du sud. Cette prise médicamenteuse préventive réduit la mortalité, même chez les personnes qui prennent un traitement antirétroviral et qui ont un compte de lymphocytes T CD4+ élevé. L’essai ANRS TEMPRANO a été mené par des chercheurs du site ANRS de Côte d’Ivoire qui rassemble des équipes de l’Inserm (Unité 1219 Bordeaux population health, Université de Bordeaux), du Service des Maladies Infectieuses et Tropicales du CHU de Treichville et de 8 autres centres de prise en charge de l’infection à Abidjan. Ces résultats, qui font l’objet d’une publication dans la revue The Lancet Global Health le 9 octobre 2017, devraient encourager les pays où le poids de la tuberculose est fort, à appliquer les recommandations de l’OMS en la matière.
Toutes celles et ceux qui, de près ou de loin, ont participé à la lutte contre le sida pleurent la mort de Pierre Bergé qui s’est éteint à 86 ans, le 8 septembre, à Saint-Rémy de Provence (Bouches du Rhône). L’heure n’est point au bilan d’une vie si riche qui, de 1930 à 2017, s’est nourrit, bien au-delà de la lutte contre le sida, de la haute couture à l’art, du mécénat à l’engagement politique. L’heure est probablement plus aux souvenirs. Et à l’émotion.
C’est une bonne nouvelle enfin confirmée : L’espérance de vie des patients infectés par le VIH a augmenté d’environ dix ans en Europe et en Amérique du Nord depuis l’apparition des multihérapies en 1996. Et rattrape presque les chiffres de la population générale.
Nous vivons une révolution. La lutte contre le sida et la vie avec le VIH ont changé. Dans les dernières années, d’immenses progrès scientifiques ont réalisés; trop vite parfois par rapport aux idées reçues que beaucoup se font du VIH et de la prévention. C’est pour cela que le Crips Île-de-France et Vih.org se sont associés, afin de produite une brochure d’actualisation des connaissances grand public.
La maladie des petits vaisseaux cérébraux est une affection fréquente et une cause importante d’accidents vasculaires cérébraux, de troubles cognitifs. Dans la population générale, cette maladie est corrélée avec l’âge et les risques cardiovasculaires.
Ces premières actualisations concernent d‘abord les chapitres « Traitement antirétroviral », « Primo-infection à VIH-1 », « Infection VIH-2 / Diversité des VIH-1 », « Résistance du VIH-1 aux antirétroviraux », et «Prise en charge des accidents d’exposition, au sang et sexuelle, chez l’adulte ».
La session de communications orales libres du 20 juillet 2016, «Taking TB from Testing to Treatment» nous rappelle les avancées, mais aussi le chemin immense qu’il reste à parcourir pour dépister et traiter la tuberculose chez tout le monde, vivant avec le VIH ou non.
La session de communications orales libres du 21 juillet a été l’occasion de revenir sur les résultats des études concernant la mise sous traitement des personnes vivant avec le VIH et surtout, sur les meilleurs stratégies pour contrôler leur charge virale à long terme, dont le «Test and Treat».