Face au SARS-Cov2 et au besoin de comprendre cette épidémie nouvelle, les analogies avec d’autres pandémies, dont le VIH, ont prospéré dans un espace public et médiatique inquiet. Et ce, malgré les écueils majeurs de telles comparaisons.
Le tableau dressé par Josiane Phalip-Lebesnerais, psychologue clinicienne du comité sida sexualités prévention à l’hôpital Ville-Evrard (93), donne une idée de l’intensité des bouleversements causé par l’irruption du Covid dans la vie des soignants.
Le virus Sars-CoV-2 a replongé les séropositifs et les acteurs de la lutte contre le sida dans une période qu’ils croyaient dépassée (cf. cet article). Les morts, l’inconnu, la stigmatisation des uns, le soupçon sur tous, l’imposition des «gestes barrières», la distanciation physique, la désinfection, les discriminations –racistes, envers les Asiatiques, puis les gays, certains religieux s’en donnant à cœur joie dans ce grand revival de la rumeur, pire alliée du virus… «La rumeur peut tuer autant que le virus», rappelait William Dab, ancien directeur général de la Santé, dans le Journal du dimanche du 29 février.
La perturbation des services sanitaires à cause de la crise du COVID-19, autant dans l’accès au traitement qu’en prévention, pourrait entraîner des centaines de milliers de décès supplémentaires dus au VIH, si des efforts spécifiques, en particulier financiers, ne sont pas mis en place.
Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (l’Onusida) publie un guide visant à rappeler les leçons que l’épidémie de VIH nous a appris sur l’importance des droits de la personne humaine dans un contexte épidémique mondial.
Le président de la République française a présenté mardi 24 mars le Comité analyse recherche et expertise (CARE), qui réunit 12 chercheurs et médecins pour conseiller le gouvernement sur les traitements et les tests contre le coronavirus.
Depuis le 1er janvier 2020, la prise en charge des médicaments a évolué dans le but de favoriser encore plus le recours aux génériques. Désormais, si un substitut générique existe, les patients devront avancer le prix du princeps pour l’obtenir, et ne seront remboursés que partiellement à hauteur du prix du générique.
Dans un communiqué daté du 13 novembre, le Conseil national du sida sonne l’alarme : la restriction de l’accès aux soins des demandeurs d’asile et des étrangers en situation irrégulière est une menace pour leur santé, mais aussi pour la santé publique.
Objectif atteint : le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a obtenu pour 14,02 milliards de dollars de promesses, à l’issue de la 6e conférence de restitution qui s’est déroulée à Lyon, les 9 et 10 octobre. Quatorze milliards de dollars étaient nécessaires selon les estimations du Fonds mondial pour assurer ses programmes les trois prochaines années et maintenir la progression des épidémies.
Depuis juillet 2017, des génériques du Truvada®, un antirétroviral utilisé depuis une quinzaine d’année contre le VIH, sont disponibles en France. Il est désormais aussi utilisé en prévention dans le cadre de la prophylaxie préexposition (Prep). De quoi stimuler l’intérêt des génériqueurs.
L’histoire de la lutte contre le VIH/sida, en plus de 35 années, a permis de réécrire tout un pan de la médecine, de la recherche clinique, de l’éthique médicale, des soins palliatifs, de l’annonce des maladies chroniques ou mortelles, de la biologie moléculaire, de la santé sexuelle, de la relation soignants/soignés, etc. Il est possible que dans un même mouvement, la lutte contre le sida modifie en profondeur l’image des génériques qu’ont prescripteurs et patients.
Paris, le 14/06/2018 – Accès aux soins et innovation pour tous. A l’occasion des 19èmes Journées Nationales d’Infectiologie qui ont débuté mercredi 13 juin, TevaSanté rappelle son implication dans la lutte contre le VIH à travers la mise à disposition d’une offre large de médicaments génériques. Teva entend ainsi permettre l’accès aux soins pour tous, rendre les innovations possibles dans le cadre d’un système de santé contraint.
Dans un rapport publié le 9 juillet 2019, la Cour des comptes se montre critique envers la politique de lutte contre le sida en France, et formule 10 recommandations pour améliorer la gouvernance de la prise en charge et de la prévention du VIH. Le Pr Gilles Pialoux livre son analyse.
C’est l’heure du check out, des transferts vers l’aéroport et du bilan: que rapporte-t-on de la CROI 2019 de Seattle à se mettre dans la blouse blanche?
Le président américain Donald Trump a annoncé mardi 5 février lors de son discours annuel devant le Congrès vouloir mettre fin à l’épidémie de VIH/sida aux États-Unis dans la prochaine décennie.
Les posters ont été roulés, les oratrices et les orateurs sont repartis dans la canicule amsterdamoise, le village global est démonté: AIDS 2018 ferme ses portes. Avant de prendre le Thalys, retour sur les chiffres forts de la conférence.
La session plénière du jeudi 26 juillet souligne une fois de plus que l’épidémie est loin d’être contenue. Des territoires, des populations entières sont surexposées au VIH, entretenant des micro-épidémies, et le besoin d’engagement est plus fort que jamais.
La session plénière du mardi 24 juillet était consacrée, dans une approche micro-épidémiologique, à partager des chiffres concernant certaines minorités exposées au VIH, comme les usagers de drogues, les travailleuses du sexe et les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH), et s’est attelé à décrire l’impact dramatique de la criminalisation de la transmission au Etats-Unis.