L’objectif de cette étude était d’estimer la prévalence des infections par le VHB, VHC et VHD sur un échantillon représentatif de la population générale, au niveau national et régional. Elle est basée sur les données et les échantillons de sang collectés sur papier buvard au cours de l’enquête EDS de 2010.
L’objectif de cette étude était d’évaluer les changements épidémiologiques du VHC à Montréal. Tous les patients suivis à la clinique médicale l’Actuel (le plus grand centre extra-hospitalier de traitement du VIH et des hépatites à Montréal) ont été inclus dans cette étude rétrospective. Au total, 1 984 patients infectés par une hépatite virale (A, B, C, D ou E) ont été inclus dans la cohorte HEPVIRAC (dont 84 % – 1 662 infectés par le VHC).
Le virus de l’hépatite B reste un problème de santé publique majeur en France avec près de 300.000 personnes porteuses chroniques de cette infection. Pouvant rester silencieuse pendant de longues années, cette infection peut provoquer sur le long terme des complications graves telles que la cirrhose et/ou le carcinome hépatocellulaire. A ce jour, les traitements disponibles permettent de contrôler la réplication du virus et non d’éliminer totalement le virus de l’organisme. Une étude soutenue par l’ANRS (France REcherche Nord & sud Sida-hiv Hépatites) et menée par des chercheurs du Centre Médical Universitaire de Genève, du Centre de recherche en cancérologie de Lyon (CRCL, Inserm/CNRS/Université Claude Bernard Lyon 1/Centre Léon Bérard), en collaboration avec le laboratoire Gilead ouvre une nouvelle piste thérapeutique en révélant pour la première fois le rôle du complexe Smc5/6 comme facteur de restriction du virus de l’hépatite B. Ces travaux viennent d’être publiés dans la revue Nature.
Cette mise à jour offre des alternatives de traitement supplémentaires pour diverses populations de patients atteints de VHC, y compris ceux qui présentent une cirrhose décompensée (patients atteints d’Hépatite C chronique de génotype 1, 3 et 4 et présentant une co-infection par le VIH, une cirrhose à un stade avancé ou une récidive de VHC postérieure à une greffe de foie, en association avec d’autre médicaments). Les patients co-infectés par le VIH et le VHC connaissent une progression plus rapide de la fibrose que les patients infectés uniquement par le VHC.
Daklinza® (daclatasvir),en association avec sofosbuvir,est le premier traitement antiviral en Europe exclusivement par voie orale,de 12 semaines,pour des patients adultes de génotype3 atteints d’hépatite C chronique sans cirrhose. Le génotype 3 de l’hépatite C chronique progresse plus vite que le génotype1 et est l’un des génotypes les plus difficiles à traiter.
25 000 patients atteints d’hépatites B ou C. Tel est l’objectif de recrutement de la cohorte CO22 HEPATHER de l’ANRS. Cet outil unique va permettre de répondre à de très nombreuses questions sur l’évolution de ces infections, et pour l’hépatite C, sur l’efficacité et la tolérance à long terme des nouvelles molécules. Pour en savoir plus, le Pr Stanislas Pol, investigateur-coordinateur de la cohorte, répond à nos questions.
A l’issue de la journée de travail du 29 mai 2015 à Paris, l’AFEF (Association Française pour l’Etude du Foie) a publié ses recommandations sur la prise en charge des hépatites chroniques virales C.
Les femmes enceintes vivant avec le virus de l’hépatite C (VHC) présentent un risque de près de 6% de transmettre le virus à leur enfant. Ce risque est doublé si elles sont co-infectés par le VIH.
Depuis 2013, de nouvelles molécules ont reçu une autorisation de mise sur le marché dans le traitement de l’hépatite C, et à la fois leur prix et les typologies des patients à traiter ont été au cœur des débats. Mais l’amélioration obtenue permet de nuancer et relativiser leur poids financier grâce à un impact positif pour les patients.
Le cycle du VHC est complètement différent de celui du VHB, beaucoup plus simple, fragile et plus facile à stopper. La guérison du VHC, avec les nouveaux traitements actuellement disponibles, est une réalité.
Nous avons aujourd’hui les connaissances (épidémiologie, modes de contamination), les méthodes de dépistage avec les TRODs dont certains sont excellents et des traitements antiviraux avec une efficacité qui s’est considérablement améliorée ces dernières années et des taux de guérison virologique qui sont de l’ordre de 90 – 95 % en 2014.
Proposer un dépistage conjoint du VIH et des hépatites B et C à tout consultant âgé de plus de 18 ans et n’ayant encore jamais fait de test auparavant, telle était la mission de 66 médecins généralistes de Gironde et du Nord. Le but : étudier la faisabilité d’une telle pratique et renforcer le dépistage en population générale.
Le virus de l’hépatite B représente un problème majeur de santé publique avec 250 millions de porteurs chroniques de ce virus dans le monde et 300.000 en France. Grâce aux traitements antiviraux actuels, il est maintenant possible d’obtenir une virosuppression du VHB (ADN indétectable) chez la majorité des patients et de réduire le risque de cirrhose ou de carcinome hépatocellulaire. Mais aujourd’hui, le défi à relever est la guérison virologique. C’est pourquoi, l’ANRS a décidé d’en faire une des priorités de l’agence et met en place l’Action coordonnée 34 «HBV Cure».
Jean-Michel Pawlotsky revient sur son allocution aux 2èmes rencontres parlementaires sur l’hépatite C et en particulier sur le poids déterminant de la recherche publique dans l’innovation thérapeutique.
Le directeur de l’ANRS, dans une Tribune publiée par Le Monde le 4 juin, plaide pour un «juste prix» et une «juste prescription» des nouveaux médicaments contre l’hépatite C.
A l’occasion de la Journée nationale de lutte contre les hépatites du 19 mai 2014, l’ANRS et l’Association Française pour l’Etude du Foie (AFEF) ont présenté le premier «Rapport sur la prise en charge des personnes infectées par les virus de l’hépatite B ou de l’hépatite C».