Un traitement antirétroviral précoce diminue la charge virale séminale

L’essai ANRS 147 OPTIPRIM est un essai randomisé multicentrique, évaluant chez des patients en primo-infection VIH-1 l’impact sur les réservoirs d’un traitement antirétroviral. Dans une sous-étude, les chercheurs se sont intéressés pour la première fois au réservoir viral VIH dans le sperme chez des patients en primo-infection.

VIH : de nouveaux indicateurs pour améliorer l’accès aux traitements du VIH

Malgré les recommandations de l’Organisation mondiale pour la santé (OMS) qui préconisent une mise sous traitement antirétroviral précoce des personnes infectées par le virus du VIH, on constate que cette initiation est toujours trop tardive, notamment dans les pays à revenu moyen et faible. Un écart existe donc entre recommandations et ce qui se passe sur le terrain. Dans une étude publiée en ligne dans le Bulletin de l’OMS, l’équipe du Dr Dominique Costagliola (directrice de l’Institut Pierre Louis d’Épidémiologie et de Santé publique – UMR S 1136 – Inserm / UPMC), en collaboration avec les sites ANRS (France REcherche Nord&sud Sida-hiv Hépatites) du Cameroun et de la Côte d’Ivoire, propose deux nouveaux indicateurs permettant d’évaluer les interventions mises en place sur le terrain pour accélérer l’accès aux traitements.

Cohorte ANRS-PRIMO : l’avantage du traitement très précoce de l’infection VIH n’existe que si on le maintient

Les avantages de la restauration immunitaire conférés par un traitement précoce à base d’antirétroviraux (ARV) débuté peu après l’infection sont perdus si le traitement est interrompu par la suite. C’est le message clé de cette nouvelle publication issue de la cohorte ANRS PRIMO qui a déjà beaucoup produit.

Les transmissions dues aux infections récentes menacent-elles l’impact du TasP?

Les stratégies de prévention du VIH basées sur l’effet préventif du traitement antirétroviral (ARV) pour réduire le risque de transmission des personnes infectées par le VIH, le TasP, constituent un réel espoir dans la lutte contre l’épidémie en Afrique subsaharienne. Si des études de modélisation laissent penser que l‘impact d’une telle stratégie conduite dans un « monde idéal » pourrait être sans précédent, de nombreuses questions se posent quant à son efficacité en situation réelle. Parmi les facteurs qui pourraient réduire l’impact de stratégies basées sur le TasP figure la question de la contribution des contaminations récentes à l’épidémie globale.

Cohorte VISCONTI : 14 patients contrôlent leur infection VIH plus de sept ans après l’arrêt de leur traitement

Une nouvelle publication scientifique rapporte les cas de 14 patients adultes contrôlant leur infection VIH plus de sept ans après l’arrêt de leur traitement. Après la description début mars d’un bébé en état de «rémission fonctionnelle», la cohorte ANRS EP 47 « VISCONTI » confirme, sur un nombre plus grand de patients et sur une période plus étendue, le rôle déterminant d’une intervention thérapeutique précoce pour induire un contrôle de l’infection VIH. Ces résultats peuvent avoir d’importantes implications dans la recherche de stratégies qui visent à éradiquer l’infection ou tout au moins à induire un contrôle stable et durable de l’infection sans traitement.