Criminalisation du VIH : pour une justice de faits!

Mercredi 25 juillet, c’est un enjeu crucial pour la vie des personnes qui a été discuté à la conférence d’Amsterdam. Dans le monde, les lois criminalisant la transmission voire la simple exposition au VIH restent légion. La communauté scientifique réunie à Amsterdam a voulu réaffirmer la primauté des faits et des preuves scientifique, et combattre l’ignorance et la stigmatisation sur lesquelles ces législations sont fondées. Kerry Thomas, détenu américain condamné à 30 ans de prison pour non-dévoilement de sa séropositivité, a pu témoigner auprès des journalistes. Il est le symbole des milliers de personnes criminalisées à travers le monde.

Session plénière: Mettre fin aux inégalités dans la réponse au VIH

La session plénière du mardi 24 juillet était consacrée, dans une approche micro-épidémiologique, à partager des chiffres concernant certaines minorités exposées au VIH, comme les usagers de drogues, les travailleuses du sexe et les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH), et s’est attelé à décrire l’impact dramatique de la criminalisation de la transmission au Etats-Unis.