Union européenne — La stratégie européenne 2009-2013 de lutte contre le sida dévoilée

L’Union européenne a adopté le 26 octobre une stratégie couvrant la période 2009 à 2013 qui relance la lutte contre le VIH/sida dans l’Union et ses pays voisins. Cette stratégie se concentre sur trois grands domaines : la prévention et le dépistage, les groupes les plus exposés et les régions prioritaires.

Entre 2001 et 2007, le nombre de personnes vivant avec le VIHVIH Virus de l’immunodéficience humaine. En anglais : HIV (Human Immunodeficiency Virus). Isolé en 1983 à l’institut pasteur de paris; découverte récemment (2008) récompensée par le prix Nobel de médecine décerné à Luc montagnier et à Françoise Barré-Sinoussi. dans l’Union et les pays environnants est passé de 1,5 à 2,2 millions. 50 000 nouveaux cas de séropositivité ont été diagnostiqués en 2007.

Androulla Vassiliou, Commissaire européenne à la santé, déclare : «Notre action politique contre le VIH/sida ne peut fléchir.» La première stratégie de lutte contre le VIH dans l’Union a été adoptée en 2005; elle jette les bases de l’actuelle stratégie.

Trois grands objectifs

La stratégie européenne 2009-2013 comporte trois grands objectifs :

  • Réduire le nombre de nouvelles infections par le VIH dans tous les pays européens d’ici à 2013 ;
  • Améliorer l’accès à la prévention, au traitement, aux soins et à l’accompagnement ;
  • Améliorer la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH, des personnes concernées ou vulnérables.

L’épidémie est particulièrement active dans les pays voisins de l’Union. L’échange entre pays de bonnes pratiques, la coopération et le transfert de savoir-faire, dans les domaines de la prévention, du dépistage et de la prise en charge, sont importants, surtout en période de restrictions budgétaires.

Les efforts doivent être menés en direction des populations les plus exposées : les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, les migrants venant de régions à forte prévalence, les usagers de drogue par voie intraveineuse.

Dans l’Union, près de 30 % des personnes séropositives l’ignorent et, dans plusieurs pays voisins, cette proportion atteint 70 %. Permettre un dépistage précoce et un accès rapide aux antirétroviraux est donc fondamental.

> Lire le communiqué de presse.
> Télécharger le rapport (en anglais, PDF, 64Ko).
> L’espace du portail européen consacré à l’infection à VIH.