Hépatite — Interféron alpha et effets secondaires psychiques

La revue Prescrire de septembre (Vol. 29, n° 311) rappelle les effets indésirables psychiques parfois graves de l’interféron alpha, tant chez l’adulte que chez l’enfant, et prône information et suivi des patients.

L’interféron alpha-2 expose à des troubles psychiques : dépressions, anxiétés, irritabilités, idées et comportements suicidaires, idées d’homicide.

L’EMEA (Agence européenne des médicaments) a eu connaissance de 334 observations d’idées d’homicide chez des patients, âgés de 23 à 63 ans, traités par peginterféron alpha-2, le plus souvent pour une hépatite C, avec une durée d’exposition variant de un jour à un an.

Cinquante deux pour cent des enfants traités par interféron alpha + ribavirine ont subi ce type d’effets secondaires. Ils semblent particulièrement exposés aux risques suicidaires.

Il est donc important d’informer les patients de ce type d’effets, de conseiller la prise de contact avec un psychiatre avant la mise sous traitement et de surveiller l’apparition de symptômes.